sabato 5 luglio 2008

Réponses éparses...


Je réponds à divers commentaires et commentateurs... (dit-on aussi "commentatrices" ? La réponse est oui ! Notons que jusqu'à présent il y a une minorité de commentatrice, une parole que j'écris au singulier car il n'y en a qu'une seule). Il ne s'agit plus ici des réponses à l'énigme proposée mais de mes commentaires à vos commentaires (vous pouvez consulter ces derniers en cliquant sur la parole "commenti" au bas des postes) déposés sur le bloggue; et non sur la blague, ceci pour Paolo qui voudrait...

1/ mettre la main sur cette oeuvre méconnue de son vénéré Eugenio Montale, la traduction du Cid (voir la media-bibliographie du Cid et le message signé de Paolo) et

2/ pouvoir à travers ce bloggue ironiser à son gré sur les saints et sur les démons de la littérature italienne du XXIème siècle.

Hélas!... non, deux fois, Paolo:

1/ je cherche encore ces Cid italiques: le jeune et fringant Cid de la Maison d'Edition Rizzoli et celui plus chenu de l'Einaudi (je te précise que le travail de notre caro Eugenio n'est pas une traduction en vers) et c'est aussi pourquoi j'ai retardé ma réponse. Pour le moment: nada (!).

2/ et pour ce qui concerne les deux autres messages de notre fan de Montale, j'ai usé de mon droit de maîtresse du bloggue et je les ai modérés. Ah! Qu'en termes galants ces choses-la sont dites! ...modérés... de modérer, verbe antique, modeste et modérateur... est devenu un mot tout moderne et netwebbien qui, en ces jours radieux de notre civilisation bloguale (j'ai pas écrit globale) exprime allègrement que : les (disons-le franchement) féroces messages de Paolo, je les ai rejetés, zigouillés, jetés, repoussés, poussés dehors, chassés, écartés, éliminés, exclus, éloignés, expulsés, guillotinés, éjectés, bref refusés et mon dico me propose bien d'autres termes parmis lesquels vomis mais je n'irai pas jusque là vu qu'ils m'ont bien fait rire. Un salut bien cordial, Paolo. Reviens vite.


Réponses au message de S.R. (un salut à Rosalinda en même temps):

1/ Oui: je connais cette traduction en anglais des Mémoires d'Elisabeth Vigée-Lebrun, elle est accessible sur le net et j'en mettrai l'adresse dans une nouvelle media-bibliographie que je prépare pour cette... peintresse? peintrice? peinteuse? (ici décidément le mot n'existe pas encore au féminin), en même temps qu'une brève biographie que je rédige en ces jours-ci (disons en ces nuits-ci).

2/ Non... ou bien peut-être: l'auteur de cette traduction que certains (sur internet) disent rigoureuse et d'autres disent inspirée (mais peut-elle être à la fois les deux? me demande-je) n'est pas Lytton Strachey, l'écrivain passablement connu mais Lionel Strachey, un poète et traducteur beaucoup moins fameux. Etait-il parent de Lytton l'écrivain, de Julia elle aussi écrivain, de James psychanalyste et écrivain, tous littérairement et biologiquement apparentés ? C'est ce que je ne saurais dire et j'attends des lectrices et des lecteurs de ce bloggue qu'ils nous éclairent, s'ils le peuvent.

Mon commentaire pour Lionel: on arrive un peu tard pour l'énigme, hein? mais mieux vaut tard... (etc) et je t'accueille sur mon bloggue cordialissimement. Ton bonjourno tout languedocien me réchaufferait bien, s'il ne faisait déjà une chaleur d'enfer dans la plaine lucquoise.

Cher Roberto G., que mon bloggue soit "botulantien", selon ton expression que je traduis comme je peux de l'italien vu que la parole n'existe ni en français, ni en italien ni dans aucun des dialectes de la péninsule (pas même en piémontais!), me renverse. J'ai fait le tour des autres vocabulaires disponibles et, à part la référence au "botulisme" (que tu compares mon bloggue à cette maladie parfois mortelle je le veux bien mais est-ce rigoureusement ta pensée?) je n'ai trouvé pour pénétrer le (ou les) sens de cette parole que mon vieux Benoist & Goelzer (Tome 1 : Latin-Français) où "Botulus" = boudin; "Botularius" = marchand de boudin et de saucisses!! Il va falloir que tu m'expliques au plus vite, Roberto, ce mystère abyssal: comment en es-tu arrivé, après des décennies d'enthousiasme exclusif pour l'Histoire de la FIAT et de la FERRARI, à parler latin sur mon bloggue ?!?

Retour à Lionel : je suis contente que tu laisses tes commentaires sur mon blog, et surtout que tu en lises les articles CA ME FAIT TRES PLAISIR, mais le problème c'est que tu les mettes au bas de textes vieux d'une semaine-dix jours.... bon, pas grave: je sais bien moi où sont tes commentaires... j'irai régulièrement les repêcher. Ca me fait plaisir aussi que tu me dises que je suis claire... Sans jeu de mot; mes mots, ce troupeau indocile... je ne peux pas toujours les faire jouer, il faut bien aussi qu'ils travaillent !

Principalement pour Paolo, mais aussi pour tous les médecins légistes - si appréciés des médias télévisuels - et enfin pour tous ceux dont l'âme vibre devant les oeuvres de l'horror, j'affiche en tète de cette poste un tableau du peintre Adolphe Roehn (1780-1867), illustre inconnu et-ça-vaut-mieux-comme-ça à-ce-qu'il-me-semble mais vous pouvez librement exprimer votre désaccord. Ce chef-d'oeuvre que l'univers entier nous envie fut peint en 1809. On ne quitte pas l'aire (ni l'ère) napoléonienne car le tableau représente Vivant-Denon remettant dans leur tombeau les restes du Cid et de Chimène.

"Qu'est-ce que c'est encore kceubaaazzzaar...???"; je vous entends déjà incivilement penser, de si loin que vous serez.

Un brin d'explication (utile comme persil en salade): Dominique Vivant, baron Denon, peintre et ami de Napoléon (il accepta de l'accompagner en Egypte et c'était bien courageux vu le nombre élevé de morts au bilan final de l'expédition) fut chargé par Bonaparte Premier Consul, en 1800, d'organiser le Musée central de la République, qui devient sous l'Empire le Musée Napoléon (normal) puis sous la Restauration le Musée Royal, etc et ainsi de suite, car au gré des changements politiques il a eu beaucoup de noms (tous avatars de l'actuel Musée du Louvre). Parmi les missions dont Vivant Denon fut chargé et qu'il accomplit avec un zèle rarement égalé, il y eut celles d'aller voir sur place dans les territoires conquis par nos splendides troupes quelles oeuvres d'art pourraient convenir à ce glorieux (mais un peu vide ?) Musée. Après que Denon eut fait ses choix, hop, ni vu ni connu... les oeuvres étaient évaluées - le moins cher possible - inscrites comme partie de l'impot de guerre dû au vainqueur par les populations des territoires occupés, emballées dans la foulée et expédiées illico presto à Paris). 1808-1809, donc, Napoléon pense très fort à l'Espagne et dans ses bagages... surprise! Qui voilà ? Voici Vivant Denon. Lequel, outre son goût pour la peinture avait aussi une forte attirance pour les os (j'ai pas écrit les eaux) et surtout (mais pas seulement) pour les vieux os. Tous les goûts sont dans la nature comme disaient Bouvard et Pécuchet et bien d'autres avant et après eux; il y a des types qui vibrent pour de jeunes chairs, y’en a d’autres… bref, ne nous égarons pas... Nous "surprenons" ici le baron Denon tripotant les os de Chimène (ce qui en reste après huit siècles). Je ne crois pas que ce chef-d'oeuvre soit très souvent exposé aux regards de la foule mais j'imagine qu'après avoir enchanté quelques générations il puisse paisiblement dormir dans une réserve du Département des Peintures du Musée du Louvre (Le nouveau directeur, à la fin d'une journée frénétique: "Hep, Machin! Demain matin enlevez-moi la Joconde. On met Roehn, ce génial précurseur de l'hyper-réalisme, à sa place. « Dynamiser le regard du public », c'est la dernière circulaire du ministère."). Humm. Et Adolphe, par dessus le marché! Ca fait peintre énormément maudit.
Le reste est littérature ou plutot fiche historico-explicative:

"La scène se déroule dans une chapelle du monastère du San Pedro de Cardena, près de Burgos, abritant un tombeau dont la face visible comporte une inscription : D. JIMENA DIAZ, MUGER DEL CID, NIETA DEL REY D. ALONSO, EL. V. DE LEON. (Dame Ximena Diaz, femme du Cid, nièce du roi de Léon, le seigneur Alonso, cinquième de ce nom). Penché sur le sarcophage ouvert, Vivant Denon s'apprête à y déposer un crâne. Son compagnon de voyage, le peintre strasbourgeois Benjamin Zix, agenouillé derrière lui, tend une poignée d'ossements; la vue d'ensemble de la chapelle est reprise presque textuellement de la composition d'une aquarelle de Zix: Denon replaçant les ossements du Cid dans son tombeau, (Strasbourg, Musée des Beaux-Arts) exécutée d'après une esquisse réalisée in situ: (A. E. Fragonard: Denon replaçant les ossements du Cid dans son tombeau (toujours plus original - n.d.r.), Saint-Quentin, musée Antoine Lécuyer). Le tableau de Roehn déforme la réalité historique (biiiin ? c'est pas Staline qui a inventé la méthode, alors - n.d.r.). En effet, lorsque Denon séjourna en Espagne en compagnie de Zix, au cours de l'hiver 1808-1809, les restes du Cid et de Chimène ne se trouvaient plus à San Pedro de Cardena. La sépulture venait d'être violée par des soldats français (charmante tradition d'0rigine archaique, largement pratiquée au cours des siècles par les individus regroupés au sein d'une armée; elle avait généralement pour finalité un projet commercial focalisé sur la joaillerie ancienne - n.d.r. -) et le général Thiébault avait fait édifier à Burgos même un nouveau tombeau. On y avait déposé les illustres ossements, dont seul Denon put recueillir quelques fragments, qu'il conserva avec des reliques d'autres héros de l'Histoire auxquels il portait un grand intérêt: Héloïse et Abélard, Agnès Sorel, Iñès de Castro, Henri IV, Turenne, Molière, La Fontaine, Voltaire, Desaix et Napoléon (Desaix ! Bonaparte ! Ses copains de l'Expédition d'Egypte et des Campagnes d'Italie ! Gracieuse collection. - n.d.r. -) "

Horrors,
et faux-culs, en plus.
Et les yeux de Chimène ?
Je me souviens encore de ces deux vers: "...Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau! /La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau...".
Le reste n'est rien, ou a bien peu d'importance.
Votre C.

Risposte sparse...

Riparto dagli ultimi commenti dei visitatori e delle visitatrici (da notare une decisa minoranza di commenti provenienti dal sesso gentile). Non si tratta più in questa posta delle risposte all’enigma numero 1, ma dei miei commenti (e risposte) ai vostri commenti pubblicati su questo bloggue, e non blague (che in francese significa barzelletta), questa ultima osservazione per Paolo che vorrebbe…

1 / Mettere mano ad un’analisi critica di quest’opera poco conosciuta del suo venerato Eugenio Montale: la traduzione del Cid di Corneille. (vedere la media-bibliographie del Cid e il commento di Paolo nella precedente posta).
2/ Schernire tramite questo bloggue demiurghi e demoni della letteratura italiana d’oggi (e particolarmente quelli in qualche modo legati alla gloriosa Normale)

Ahimé, no, due volte no, Paolo:
1/ Cerco ancora questi italici Cid: il giovane e sfavillante Cid della Rizzoli e quello più canuto dell’Einaudi, fatica del caro Eugenio Montale che, ti avverto, non è una traduzione versificata bensì un testo in prosa. Non ho ancora trovato niente (nada per rimanere nell’ispanità) e perciò ho rimandato a lungo le mie risposte.
2/ Per altri due commenti del nostro Paolo (fan sfegatato di Montale) ho usato il mio diritto di dueña del proprio bloggue e li ho “moderati”.
Parola graziosa moderare, non è vero? Parola antica, modesta e moderata che approfittando della bloggalità (nonché della globalità), improvvisamente ha cambiato maschera ed è diventata moderna, netwebbiana e un tantino impietosa. Ora esprime allegramente che i tuoi commenti ferini, caro Paolo, sono stati spostasti, rimossi, scostati, portati via, staccati, strappati, tirati fuori, fatti uscire, sottratti, detratti, asportati, dedotti, defalcati, sequestrati, confiscati, cancellati, eliminati, annullati, depennati, aboliti, abrogati, e, aggiungerei, guillotinati... I migliori vocabolari mi propongono altri sinonimi, e tra questi la parola vomitati che scarto perché, infatti, questi due commenti mi hanno fatto francamente ridere. Un cordiale saluto, Paolo, torna presto…

Riposte al commento di S.R. (insieme ad un cordiale saluto a Rosalinda):
1/ Si. Conosco questa traduzione in inglese delle Memorie della pittrice Elisabeth Vigée-Lebrun; sono su Internet e ne inserirò l’indirizzo web in una nuova media-bibliografia che preparo per questa dotata (ma contestata) pittrice. Tra luce e buio c’è solo 24 ore in un giorno !
2/ No. Oppure forse… l’autore della traduzione, dichiarata (su Internet) talvolta rigorosa talaltra ispirata (mi chiedo se il testo può avere queste due qualità insieme) non è Lytton Strachey – scrittore assai famoso – ma Lionel Strachey, poeta e traduttore molto, ma molto meno celebre. Era Lionel parente di Lytton, di Julia (scrittrice) e di James (psicanalista e scrittore) Strachey, tutti e tre biologicamente e culturalmente apparentati ? Non lo saprei dire, e aspetto l’illuminazione dai lettori e lettrici di questa pagina.

Mio commento per Lionel N.: non sei un po’ in ritardo per la soluzione dell’enigma ? No ? Meglio tardo che mai si dice ed è vero... tutto sommato, ti sei appassionato e mi fa piacere… Ti accolgo cordialissimamente. Il tuo bonjourno tutto odoroso dei profumi del Languedoc mi avrebbe piacevolmente riscaldato ma la pianura lucchese e Viareggio sono già un'anticamera dell’inferno. Lascia i tuoi commenti abbinati all’ultima posta, Lionel; non sempre mi viene in mente di cercarli sotto una posta vecchia di 10-15 giorni, quindi mi potrebbero sfuggire… e sarebbe peccato.

Caro Roberto G., che questo mio bloggue sia “botulantiano” come scrivi, mi dà da pensare… la parola non esiste in nessuna lingua romanza e in nessun dialetto italiano. Che volevi alludere al botulismo, malattia talvolta mortale ? Oppure risalire al latino dove, dopo consultazione del mio vecchio Benoist & Goelzer Volume 1 : Latin-Français, "Botulus" = salciccia e "Botularius" = venditore di salcicce ? Mi dovrai spiegare, caro Roberto, quest’abissale mistero: tu, che a lungo hai dimostrato entusiasmo quasi solamente per le gesta della Fiat, come mai hai deciso di scrivere in latino su questo bloggue ?

Ora, principalmente per Paolo, ma anche per i medici anatomisti – così benvoluti dai media televisivi - ed infine per l’anima di tutti quanti vibrano davanti alle opere di horror, ho illustrato questa posta con un’opera del pittore Adolphe Roehn (1780-1867) illustre sconosciuto e-meglio-così ma potete dissentire liberamente. Tale capolavoro fu eseguito nel 1809. Rimaniamo nei tempi napoleonici: il quadro rappresenta Vivant-Denon remettant dans leur tombeau les restes du Cid et de Chimène. Cooooos’èèèèèèèèèè ? Che significa ? O come si dice in Provenza: kèzako ? (què es acco?) Vi sento dubitare, sebbene che siete lontani, o forse per quello.

Proviamo con un pizzico di logica.
1/ In italiano il titolo sarebbe: “Vivant-Denon rimettendo nelle loro tombe le ossa del Cid e di Chimena”. In francese non si dice “les os” (le ossa) ma “les restes” (gli avanzi)... beeh...
2/ Un po’ di storia della pittura : Dominique Vivant, barone Denon, fu pittore e amico di Napoleone Buonaparte ed accettò di seguirlo in Egitto (1798-1801) per elencare i monumenti antichi del paese. Fu una scelta coraggiosa, considerando che la Spedizione egiziana si dimostrò alquanto impreparata: nel bilancio finale il numero dei morti risultò elevatissimo. Bonaparte Primo Console (niente più "u" da quando tornò a Parigi nel 1799) incaricò Vivant-Denon di organizzare il Museo Centrale della Repubblica nel 1800; questo museo divenne, appena proclamato l’Impero (1804), il Museo Napoleone (normale!) e in seguito con la Restaurazione borbonica fu chiamato Museo Reale, e così via ad libitum secondo i numerosi cambiamenti politici che la Francia visse durante l’Ottocento. Questo museo non è altro che il Museo del Louvre.

Tra i compiti che Vivant-Denon eseguì con ineguagliato zelo, ci fu quello di recarsi nei territori conquistati dall’esercito repubblicano-consolare-imperiale per inventariare le opere d’Arte in grado di convenire al nascente, ma un po’ disabitato, museo. Dopo di che Denon (presto diventato barone dell’Impero – scrivendo questo mi sembra di raccontare un gioco di ruolo per adolescenti), toh ! valutava le opere elencate, le registrava come parte dell’imposta dovuta al vincitore (secondo aposito decreto del vincitore), le faceva imballare accuratamente e mandare illico presto nei magazzini museali di Parigi.
1808-1809, dunque, Napoleone pensa molto alla calda e bella Spagna, e si reca a Madrid con un seguito di alcune migliaia di soldati. Nei furgoni dell’esercito (sorpresa !) c’è Dominique Vivant-Denon. Il quale, oltre ad un’inclinazione naturale per la pittura, amava molto le ossa, e soprattutto (ma non esclusivamente) le vecchie ossa… De gustibus non est disputandum dicevano saggiamente i latini. Perciò “sorprendiamo” in questo quadro il Nostro palpeggiando il teschio della povera Chimena o per meglio dire, ciò che ne rimaneva dopo otto secoli.

Non riesco a credere che questo capolavoro sia stato esposto nelle sale del Louvre per lungo tempo. Forse dopo aver incantato una generazione (contemporanea della Direzione di Vivant-Denon), dormì pacificamente in un magazzino del Reparto dei Quadri. Un pittore che si chiamava Adolfo, per di più; suona male... suona…pittore maledetto…

Il resto, lo spiega la scheda del quadro:
"La scena si svolge in una cappella del monastero di San Pedro de Cardena, nei pressi di Burgos, dove si trova una tomba della quale si vede un lato inciso con questa scritta: D. JIMENA DIAZ, MUGER DEL CID, NIETA DEL REY D. ALONSO, EL. V. DE LEON. (Dona Jimena Diaz, moglie del Cid, nipote del re Don Alonso, quinto del nome, sovrano di Leon).
Piegato sul sarcofago aperto, Vivant-Denon sta per deporvi un teschio. Suo compagno di viaggio, il pittore strasburghese Benjamin Zix, inginocchiato dietro di lui, porge alcune ossa; la visione complessiva della cappella è ripresa quasi totalmente della composizione di un’acquerella del pittore Zix : Denon replaçant les ossements du Cid dans son tombeau, (Denon rimettendo le ossa del Cid nella sua tomba) attualmente a Strasburgo, Museo delle Belle Arti; detta acquerella fu tratta da un abbozzo eseguito in situ (A. E. Fragonard: Denon replaçant les ossements du Cid dans son tombeau (Denon rimettendo le ossa del Cid nella sua tomba)
(sempre più originale - n.d.r.), attualmente a Saint-Quentin, museo Antoine Lécuyer
(ce ne voleva per tutti – n.d.r.).
Il quadro del Roehn non rispetta la realtà storica
(Maaaa ? si diceva che il metodo fosse stato inventato da Staline ? - n.d.r.). In effetti, quando Denon soggiornò in Spagna con Zix, durante l’inverno 1808-1809, le ceneri del Cid e di Chimena non si trovavano più a San Pedro de Carena. Il sepolcro era stato appena violato da soldati francesi e il generale Thiébault (comandava la zona militare –n.d.r.) aveva fatto edificare nella città di Burgos una nuova tomba. Vi furono deposte le illustri ceneri dei quali solo Denon ebbe la possibilità di prelevare alcuni frammenti, da lui conservati con le reliquie d’altri protagonisti della Storia verso i quali dimostrava un appassionato interesse: Eloïse e Abelardo, Agnès Sorel, Iñès de Castro, Henri IV, Turenne, Molière, La Fontaine, Voltaire, Desaix e Napoleone (Desaix e Buonaparte che in Egitto e in Italia furono i suoi camerati… beeeh ! – n.d.r).

E gli occhi di Chimena? Prima di finire tra le mani sacrileghe di Vivant-Denon, fecero per secoli piangere la Spagna e, dal 1661, Parigi… Ecco, mi vengono in mente questi versi della Chimena di Corneille:
"...Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau! /La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau...".

Ossia (trad. di Ugo Dettore) "...Piangete, occhi, piangete, discioglietevi in acqua! / Metà della mia vita spense l'altra metà / E mi fa vendicare, in quest'ora funesta / Quella che non ho più su quella che mi resta..."

Le strane pratiche di Denon, invece... dimenticate…
Vostra C.

Risoluzione dell'enigma numero 1

La risposta corretta alla seconda domanda è arrivata; proviene dallo stesso commentatore...Essendo un’indagatrice bravissima (beh ! un blog si fa anche per dare alla gente la possibilità di conoscerci !!), ho scoperto la sua identità attraverso una rete di contatti che ci è comune (rete che finora – ahimé - non ha fornito molti lettori a questo mio bloggue !).
Questo giovane Ercole (fa pratica di pugilato), oltre al noble art (così si chiamava in Francia il pugilato nei secoli passati, ed era considerato arte nobile esattamente come la veneria, la cavallerizza, la pittura…) prende qualche volta il tempo di informarsi su la pittura neo-classica e sul teatro lirico, rovesciando ironicamente ogni nostro possibile pregiudizio.

Ad onor del vero, ho trovato, nella mia casella di posta personale, altre risposte; alcune corrette (non molto) altre… sventurate. Credevo di essere circondata da lumi (voglio dire che credevo nei studiosi illuminatissimi) ma nei fatti mi ritrovo nel buio !
Beh, non ne parliamo più ! Vedremo con il prossimo enigma, alquanto più difficile… E comunque basta lagnarsi: confesso che la mia situazione non è sempre disperata; mi sono divertita un mondo leggendo alcune risposte. Per castigare l’eccessiva prudenza di tutti quanti hanno voluto rispondermi privatamente – sebbene fossero giustissime le loro conclusioni - traduco e pubblico la risposta di Christophe, pervenuta ieri (mercoledì 25 giugno) alle ore 20.38, in punto:

"Il riferimento a Zaïre, evidentemente, risulta ingannevole, ma interessante in quanto facilita il ritrovamento della persona ritrattata…Giuseppina Grassini. E l’opera si chiama Giuseppina Grassini nel ruolo di Zaïre, dipinto nel 1804 (1805, secondo alcune fonti…)".

Grazioso, no? La risposta è maggiormente interessante in quanto allude alla questione controversa della datazione del quadro, e indirettamente al problema della datazione dell’opera lirica Zaïre, un punto sul quale avevo già previsto di scrivere qualcosa.

E’ arrivato un secondo commento… ma non lo commento (un tenero bacio, però).

La prossima volta... su quale tema scriverò ? Prima di tornare alla mia Elisa (per ora ancora addormentata nelle ombrose valli dell'oblio), devo spargere qualche luce sulle oscure chiarezze del ritratto della Grassini. Mi trovo infatti nella situazione del cantastorie orientale: ho proposto un enigma ed ora, per mero dovere di titolare di questo blog, ve ne devo narrare la storia, e le storie dentro la storia, e forse ancora le storie dentro le storie dentro la storia. Da dove principierò ? Come trovare il bandolo della matassa (non è il caso di dirlo) ?

L’immagine che illustra questa posta ? Rappresenta Arlecchino Incoronando il busto di Voltaire il 30 marzo 1778, ed è una chiara presa in giro dell'evento (vedi versione francese infra). Sotto il disegno, due versi: "E' bello riceverla /Quando la da Arlecchino". Si tratta della corona laurea, evidentemente... ed è, nel contesto del tempo, una dura critica ad un filosofo "nemico della tirannia" che però, presente nel teatro, accetta di facto l'omaggio ambiguo dell'aristocrazia (era presente nella sala il conte d'Artois, giovane fratello del re Luigi 16imo. L'autore dell'incisione (probabilmente eseguita su ordine di un nemico del filosofo) rimase anonimo, probabilmente per non dovere subire le conseguenze della sua pungente ironia (gli amici di Voltaire erano molto potenti). Stampato in molte copie, è anche un documento sul conflitto che per quasi duecento anni oppose i Comédiens Italiens (attori italiani) ai Comédiens Français (attori francesi) nella Parigi dell'Ancien Régime. Siamo nel 1778, e presto questa guerra del trucco contro la maschera finirà nel fragore della Rivoluzione...

Nella mia prossima posta, pubblicherò un'altra incisione sullo stesso tema. (Non fidarsi troppo dei miei “la prossima volta” già che, nel tempo che corre da questa mia promessa alla sua realizzazione possono raccogliere altre idee...).
L’incoronazione simboleggerebbe le mie lode a Christophe? Non esageriamo ! Preannuncia la mia prossima fatica (!) sulla Zaïre di Voltaire. Riparto dal 1732 ma non mi scordo della Vigée-Lebrun e neppure della Grassini… o di Elisa... Devo per forza iniziare da qualcosa. E da sempre le vie trasversali mi sono apparse più felicemente colorate.
Vostra C.

Post-scriptum 1: avete certamente notato le oscure chiarezze… ? E’ un’espressione molto nota ai francofoni che hanno studiato al collegio i testi di Pierre de Corneille, autore teatrale del Seicento. Fa parte di un verso dell’opera intitolata Le Cid (atto 4, scena 3, verso 1273). Vedete nelle sezioni schierate a sinistra, una media-bibliografia dedicata al Cid come personaggio della storia spagnola del medioevo, a Pierre de Corneille e al suo personale Cid nell'originale francese e nella traduzione di Eugenio Montale. Appena potrò, citerò il passo nella traduzione di Montale, sperando di riceverne (e di condividere con voi) la visione ispirata di un’oscura chiarezza che scende dalle stelle.

Post-scriptum 2: l’immagine che illustra la versione francese infra ? Rappresenta l’Incoronazione del busto di Voltaire, alla fine della sesta rappresentazione dell’Irène (e non di Zaïre come si sente dire, oppure si legge) sulla scena del teatro della Comédie Française, il 30 marzo 1778 (Irène è un altro cruente dramma di Voltaire). Incisa nel 1792 (nel periodo delle onoranze funebri che la Rivoluzione rese a Voltaire) è di Charles-Etienne Gaucher, tratta da un disegno di J.M. Moreau (detto "il Giovane") eseguito nel marzo 1778.