mercoledì 23 luglio 2008

Qui sotto... il ballo preferito di Napoleone Buonaparte

Da un film del grande regista Abel Gance...
Questa Contraddanza, chiamata La Monaco, appare nei salotti alla fine del Settecento e diventa popolare alla fine della Rivoluzione, durante il Directoire. Il ritmo musicale di base è probabilmente ispirato ad una canzone intitolata À la Monaco (ancora più vecchia di più di un secolo e mezzo riguardo al periodo della Rivoluzione), spontaneamente composta (come lo furono moltissimi canti popolari) dai soldati francesi per festeggiare la vittoria dell'esercito francese, nel 1640, sui spagnoli nell'assedio alla Fortezza di Monaco - oggi, Principato di Monaco.

À la Monaco, l'on chasse, l'on chasse,
À la Monaco l'on chasse comme il faut.
Les demoiselles qui ne savent pas danser
On leur fait faire la chaine anglaise,
Les demoiselles qui ne savent pas danser
On leur fait faire les reins cassés.

Alla Monaco si caccia, si caccia (cacciare in francese = chasser una parola usata anche come nome di un passo di ballo), / Alla M0naco si caccia come ci vuole. / Le signorine (allude ai nemici) che non sanno ballare (i soldati sotto il fuoco nemico si diceva che ballassero) / Gli facciamo fare la catena inglese (allude alle catene di prigionieri ma anche ad une figura della contraddanza), / Le signorine che non sanno ballare / Gli facciamo fare i reni spezzati (idem, doppio senso).

Le parole sono dunque piene di riferimenti alla guerra che si potevano anche intendere come riferimenti alla danza. D'altronde esisteva da molti secoli, nelle pianure emiliane e parmense un ballo intitolato La Mènaco. Probabilmente da una miscela di fenomeni culturali nacque alla fine del Settecento una contraddanza(1) che fu chiamata "La Monaco".
Testimonianze esistono che fu l'unico ballo che Napoleone Buonaparte, giovane Console della Repubblica, accettava di ballare. Nella sua veste di generale, Buonaparte, si dice, fischiettava l'arietta sul fronte di guerra soprattutto quando vedeva fuggire il nemico. Oppure alzandosi la mattina. Più tardi, a Giuseppina Grassini ed a Girolamo Crescentini che avevano cantato davanti a lui le arie di Paisiello e di Pergolese, scherzosamente l'Imperatore chiese : "Ma credete che tutto questo valga La Monaco?"

Ballando, ballando… Vostra C.
(1) La parola CONTRADDANZA indica una danza dove le coppie ballano di fronte confrontandosi anche con altre coppie, mentre le antiche DANZE di corte si ballavano piuttosto l'uno accanto all'altra e tutte le copie in fila, in linea, oppure in un girotondo. La contraddanza, ispirata a balli contadini, fu introdotta alla corte di Francia durante la reggenza di Caterina dei Medici. Le altre corti europee la accolsero molto lentamente. Il ballo invece divenne popolarissimo nelle campagne inglesi e irlandesi da dove tornò a Parigi durante il Settecento con il nome di COUNTRY DANCE. Fu ammessa alla corte imperiale russa solamente all'inizio del Ottocento.
Ci-dessous, l'extrait d’un film d’Abel Gance…

Cette Contredanse, nommée La Monaco, apparaît dans les salons du Directoire, au dix-huitième siècle finissant, lorsque la phase sanglante de la Révolution fait place à un régime affairiste et hédoniste… Le rythme s’inspire apparemment d’une chanson de soldats intitulée « À la Monaco », plus ancienne d’un siècle et demi, chantée par les troupes françaises qui en 1640 assiégèrent victorieusement la forteresse de Monaco (tombée quelques décennies auparavant aux mains des espagnols de l'empereur Charles Quint):

À la Monaco, l'on chasse, l'on chasse,
À la Monaco l'on chasse comme il faut.
Les demoiselles qui ne savent pas danser
On leur fait faire la chaîne anglaise,
Les demoiselles qui ne savent pas danser
On leur fait faire les reins cassés.

Le texte en est plutôt simple, on pourrait dire simpliste. C'est un texte ironique où les termes « chasser » et « demoiselle » sont de claires allusions aux ennemis vaincus et en déroute. "Danser" est également un terme du jargon militaire: les soldats "dansent" sous le feu de l'ennemi... La « chaîne anglaise » et les « reins cassés » sont des expressions à double sens, la première se réfère à la fois aux prisonniers enchaînés et à une figure de danse, la seconde à la blessure de la défaite comme à une autre figure de danse…
Il existait d’autre part, dans les communautés des plaines de Parme et de l’Emilie, une danse très ancienne, La Ménaco qui pourrait avoir été introduite en France (comme un siècle plus tard le fut la Carmagnole) par les travailleurs saisonniers de l’Italie Centrale souvent appelés à travailler au gré des saisons en Provence et Haute-Provence. Du mélange de plusieurs phénomènes culturels naît donc, à la fin du dix-huitième siècle, cette danse, définie comme une des contredanses (1) qui donneront naissance au tout début du dix-neuvième siècle, au Quadrille dont La Monaco sera pour un temps l’une des figures principales…
Dans un certain nombre de Mémoires des temps napoléoniens (et particulièrement dans les mémoires très détaillées de Laure Pernon-Junot, duchesse d’Abrantès, écrites en collaboration avec Balzac) on trouve des références précises au fait que le jeune Bonaparte acceptait seulement de danser (encore que rarement) cette Monaco. D’autre part, des écrits du même genre soulignent le goût du général pour la chanson éponyme qu’il sifflait, semble-t-il, dans le feu de la bataille (particulièrement lorsqu’il voyait fuir l’ennemi) ou le matin en se préparant pour une journée de combats. Une autre fois, après que Giuseppina Grassini et Girolamo Crescentini eurent chanté devant lui des airs de Paisiello et de Pergolese, il leur demanda en plaisantant : « Mais tout cela vaut-il bien La Monaco » ?

Musicalement…. Votre C.

(1)
Dans la CONTREDANSE (apparue à la fin de la Renaissance) le couple danse alternativement face à face et face aux autres couples. La DANSE (de Cour) au contraire exigeait que le couple soit côte à côte et que les couples dansent en ligne, en file ou en ronde. L'introduction à la cour de Catherine de Médicis de la contredanse fut une véritable révolution culturelle. Les autres cours européennes suivirent très lentement. A la Cour de Russie la contredanse entrera extrèmement tard, au début du 19ème siècle.

La seule danse que dansait Napoléon... la Monaco // L'unica danza che ballava Napoleone... la Monaco

martedì 22 luglio 2008

Encore une réponse à l'énigme numéro 2





Bonjour et bienvenue sur ce bloggue, Ruth. Merci pour tes compliments et pour ton voeu... Et bonjour aussi à C., notre amie commune, qui te l'a fait connaître...

Tu me proposes deux réponses sur cinq (voyez le texte de la réponse de Ruth dans le commentaire à la précédente poste) mais tes réponses ne sont pas les bonnes: que ce soit le peintre Philibert-Louis Debucourt (1755-1832) ou la supposée dédicataire du tableau, Manon Roland - Jeanne Marie Philipon (ou Phlipon) devenue par mariage vicomtesse Roland de la Platière (1754-1793) - les deux personnages étaient trop jeunes au moment où le tableau fut peint et exposé...

Madame Roland périt guillotinée, non pour avoir été faussement accusée de s'être mêlée du gouvernement de la France mais bien pour s'en être réellement occupée et pour avoir influencé les choix contre-révolutionnaires de son mari le ministre Roland et du groupe des Girondins, parmi lesquels François Buzot l'homme qu'elle aima platoniquement, et quelques autres admirateurs de sa beauté, de son caractère généreux et de son intelligence politique. Alphonse de Lamartine dans son Histoire des Girondins raconte qu'elle sauva la vie de Robespierre après le massacre du Champ de Mars en persuadant à son mari d'offrir un asile au jeune tribun (17 juillet 1791).

En juin 1793 elle fut emprisonnée; fut-elle mise en accusation par le peintre J.-L. David (ami de Robespierre et de Saint-Just, ex-ami de Roland) nommé le 14 septembre 1793 membre du Comité de sûreté générale et président de la Section des interrogatoires ? C'est possible.

Elle affronta seule la prison, son procès et la mort - le 8 novembre 1793 - son mari et son amant Buzot ayant été mis en accusation par la Convention ils s'enfuirent et tentèrent de soulever les provinces de l'Ouest; Manon ne s'était pas laissée convaincre de suivre Roland car il y avait encore disait-elle trop à faire à Paris. Sa légende veut que, sur le chemin de son exécution, voyant la statue en plâtre de la Liberté exposée sur l'actuelle Place de la Concorde (afin de commémorer la journée du 10 août 1792) elle se soit exclamée: « Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! ». Apprenant sa mort, Roland se suicida, et quelques mois après François Buzot périt de la même façon avec Pétion, l'ancien maire de Paris, un des chefs du parti Girondin.

Sur la gravure qui la représente (en tête à cette poste), Manon porte le "bonnet à la Girondine" car c'était une époque où vêtements et sentiments politique allaient d'un même pas. J'y pense pour l'hiver prochain : une robe "Elyséenne" ? Un chapeau contre les intempéries, de couleur rose "À la Royal"!

Ma réponse vous apporte donc au moins un nouvel indice... En fin de semaine prochaine j'en donnerai d'autres. Dans cette attente... cherchez bien... Votre C.


Un'altra risposta per l'enigma numero 2...


Cara Ruth, buongiorno e benvenuta su questo bloggue. Grazie per i complimenti e per gli auguri, ed un saluto a C., la nostra comune amica che ti ha introdotta tra i frequentatori di questo sito, aggiungendo ancora al suo internazionalismo…

Mi proponi due risposte (sulle cinque richieste – vedete il commento di Ruth alla fine della posta precedente), ma non sono quelle giuste: sia il pittore
Philibert-Louis Debucourt (1755-1832) sia la presunta dedicataria del quadro, Manon Roland (Jeanne Marie Philipon - o Phlipon - diventata viscontessa Roland de la Platière (1754-1793) sposando Jean-Marie Roland de la Platière, funzionario del reame) erano troppo giovani quando l’enigmatico quadro fu dipinto ed esposto.

Diversamente dal personaggio che dovreste identificare, Madame Roland morì ghigliottinata per la sua reale influenza sulle decisioni di un governo al potere tra 1791 e 1792, dichiarato dai più rigidi rivoluzionari troppo favorevole a Luigi Sedicesimo. Tra i personaggi politici che furono influenzati da Manon, c’è quasi tutto il gruppo dei "Girondins" (Girondini, così chiamati perché spesso originari della Gironde ossia del territorio dove si trova la Città atlantica di Bordeaux oppure Brissotins (Brissotini) dal nome del loro capo Brissot).
Manon dopo più di dieci anni di un matrimonio tranquillo con un uomo di venti anni più grande di lei, s’innamorò - platonicamente si dice – di
François Buzot, deputato della Normandia all’assemblea della Convention ma pure lui “Girondin”, opposto ai “Montagnards” (Montanari) ed ai "Jacobins" (Jacobini) il gruppo più radicale dell’Assemblea.


I Girondins furono nel 1793 accusati di tradimento, molti furono arrestati e ghigliottinati, ma stessa sorte aspettava anche i Montagnards di Danton et Camille Desmoulins durante la primavera del 1794. (Fino a quando, nel luglio del 1794 un piccolo gruppo di politici e di affaristi minacciati di finire sotto le stesse accuse riuscì a mandare il Jacobin Robespierre e suo gruppo ultraradicale al patibolo).
Non solamente i Girondini ammirarono la generosità, l’intelligenza politica e la bellezza di Manon: Alphonse de Lamartine nella sua Histoire des Girondins (Storia dei Girondini) racconta come Manon salvò la vita di Robespierre, inducendo suo marito Roland a procurargli un asilo la sera stessa del 17 luglio 1791 giorno di una sommossa popolare finita nel sangue (Massacre du Champs de Mars) e della quale cruenta repressione Robespierre non era considerato innocente.

Nel giugno 1793 Manon fu arrestata e portata in prigione; in seguito, a disporre l’accusa contro di lei potrebbe essere stato lo stesso pittore Jacques-Louis David (amico di Robespierre e di Saint-Just ma anche ex-amico di Roland de la Platière) nominato il 14 settembre 1793 al Comitato di sicurezza generale e Presidente della Sezione degli interrogatori.
Suo marito e Buzot erano fuggiti in provincia durante la primavera del 1793, tentando di sollevare le province dell’Ovest della Francia contro il governo ma lei non volle seguire Roland e rimase a Parigi dove c’era tanto da fare… forse sperava anche che Buzot tornasse da lei a Parigi.

Affrontò da sola la prigionia, l’iniquo processo dove l’accusatore non la lasciava parlare e, l’8 novembre 1793, la morte sul patibolo. Ebbe la forza, sapendosi condannata, di scrivere delle Memorie Politiche per completare la propria opera e raccontare dettagliatamente il proprio processo e, all’ultima ora, di uscire dalla sua prigione congedandosi dagli altri prigionieri senza dire che andava a morire. Dice anche la sua leggenda che, salita sul patibolo e vedendo sulla piazza un simulacro di gesso rappresentando la Libertà (la statua fu esposta durante l’estate del 1793 sull’attuale Piazza della Concordia per commemorare la giornata del 10 agosto 1792) Madame Roland abbia detto: “O Libertà! Quanti crimini in tuo nome!”. Informato dalla sua morte Roland commise suicidio ed alcuni mesi dopo anche Buzot morì nello stesso modo col suo amico Pétion, ex-sindaco di Parigi.

Sull’incisione che illustra supra il testo, Manon porta il “bonnet à la Girondine”, una cuffia che – costume del tempo – identificava le donne come sostenitrici della politica moderata dei Girondini… Che la moda odierna seguisse questo principio e chi sa… potremmo a scelta vestirci scegliendo tra i colori dell’arcobaleno oppure riunendole…

Questa mia risposta vi offre dunque un altro indizio.
Alla fine della prossima settimana ve ne darò altri tre. In questa prospettiva, cercate…

Vostra C.